samedi 9 février 2013

Blog de Paul Jorion » L’actualité de demain : ET C’EST AINSI QUE LE MONDE TOURNE MAL…, par François Leclerc


L’actualité de demain : ET C’EST AINSI QUE LE MONDE TOURNE MAL…, par François Leclerc

Billet invité
Comment sauver le sauvetage de l’Irlande et faire une démonstration biaisée de la réussite d’une stratégie en déroute en Grèce ? C’est une affaire compliquée et loin d’être résolue, qui va imposer de procéder par étapes, la première d’entre elles venant d’être franchie en faisant rouler une partie de la dette irlandaise.
30,6 milliards d’euros de la dette publique viennent d’être restructurés dans des conditions rocambolesques, à la faveur d’un échange entre billets à ordre à 7 et 8 ans du gouvernement et obligations d’une maturité moyenne de 34 ans, avec un taux diminué de 8 à 3 %. Ceux-ci avaient été signés à l’occasion d’un montage complexe et précipité, afin d’être utilisés par l’Anglo Irish Bank comme collatéral auprès de la Banque d’Irlande, lui permettant de prêter des fonds au titre des ELA (Emergency Liquidity Assistance – Assistance de liquidité exceptionnelle) prévus au sein de l’Eurosystème. Mais la charge annuelle de remboursement étant de 3,1 milliards d’euros, égale cette année aux coupes budgétaires qu’elle annulait, elle faisait obstacle au retour sur le marché, le but recherché. Il fallait donc restructurer.
Selon un scénario bien peu crédible, la BCE avec laquelle les discussions trainaient en longueur depuis deux années en a pris « bonne note », comme si elle était mise devant le fait accompli, afin de ne s’impliquer qu’au minimum dans une opération à laquelle elle préfère ne donner que son accord tacite et ne pas apparaître comme acquiesçant à ce qui pourrait être dénoncé comme une monétisation de la dette. L’opération est pour le moins limite, mais la raison d’État a ses exigences…
Cette restructuration sera-t-elle jugée suffisante, afin de pouvoir atteindre la seconde étape qui consiste à revenir provisoirement se financer sur le marché, condition posée à l’intervention de la BCE pour prendre le relais et acheter de la dette dans le cadre de son programme OMT (toujours pas appliqué faute de candidat) ? Une très délicate étape intermédiaire pourrait être indispensable, qui impliquerait de préalablement transférer vers les banques une nouvelle partie de la dette publique irlandaise, en application des décisions du sommet de juin 2012 restées lettre morte.
Tout cela pourrait procurer au final le bénéfice politique escompté, si toutefois les obstacles qui se dressent peuvent être franchis : on peut en effet s’interroger sur la poursuite du scénario, à voir comment sa réalisation a démarré et à considérer le blocage allemand des décisions du sommet de juin 2012. Dans le meilleur des cas, une fois franchies les différentes étapes de restructuration et de reconfiguration de la dette publique irlandaise – qui la laisseront gigantesque – la menace de dévalorisation des crédits hypothécaires détenus par la bad bankNAMA, soutenue par l’État, sera toujours intacte… La démonstration recherchée sera loin d’être faite.
Déjà consacrée bad bank de la zone euro, la BCE et l’Eurosystème ne font que renforcer sur une longue durée leur rôle en acceptant de facto ce nouvel engagement. Cela alors que le débat s’approfondit au Royaume-Uni à propos de la formulation des objectifs de la Banque d’Angleterre. Adair Turner, président du régulateur britannique FSA, est venu en appui de Mark Carney, futur gouverneur de la Banque d’Angleterre, soutenu par Martin Wolf, chroniqueur en chef du Financial Times. Quel que soit l’habillage qui sera finalement retenu, la banque d’Angleterre est destinée à maintenir à flot une économie qui vacille. Tandis qu’en Irlande une nouvelle restructuration vient d’être décidée en catimini, dans l’attente des suivantes.
Et c’est ainsi que, de par le monde, ce système survit encore.

Blog de Paul Jorion » L’actualité de demain : ET C’EST AINSI QUE LE MONDE TOURNE MAL…, par François Leclerc


L’actualité de demain : ET C’EST AINSI QUE LE MONDE TOURNE MAL…, par François Leclerc

Billet invité
Comment sauver le sauvetage de l’Irlande et faire une démonstration biaisée de la réussite d’une stratégie en déroute en Grèce ? C’est une affaire compliquée et loin d’être résolue, qui va imposer de procéder par étapes, la première d’entre elles venant d’être franchie en faisant rouler une partie de la dette irlandaise.
30,6 milliards d’euros de la dette publique viennent d’être restructurés dans des conditions rocambolesques, à la faveur d’un échange entre billets à ordre à 7 et 8 ans du gouvernement et obligations d’une maturité moyenne de 34 ans, avec un taux diminué de 8 à 3 %. Ceux-ci avaient été signés à l’occasion d’un montage complexe et précipité, afin d’être utilisés par l’Anglo Irish Bank comme collatéral auprès de la Banque d’Irlande, lui permettant de prêter des fonds au titre des ELA (Emergency Liquidity Assistance – Assistance de liquidité exceptionnelle) prévus au sein de l’Eurosystème. Mais la charge annuelle de remboursement étant de 3,1 milliards d’euros, égale cette année aux coupes budgétaires qu’elle annulait, elle faisait obstacle au retour sur le marché, le but recherché. Il fallait donc restructurer.
Selon un scénario bien peu crédible, la BCE avec laquelle les discussions trainaient en longueur depuis deux années en a pris « bonne note », comme si elle était mise devant le fait accompli, afin de ne s’impliquer qu’au minimum dans une opération à laquelle elle préfère ne donner que son accord tacite et ne pas apparaître comme acquiesçant à ce qui pourrait être dénoncé comme une monétisation de la dette. L’opération est pour le moins limite, mais la raison d’État a ses exigences…
Cette restructuration sera-t-elle jugée suffisante, afin de pouvoir atteindre la seconde étape qui consiste à revenir provisoirement se financer sur le marché, condition posée à l’intervention de la BCE pour prendre le relais et acheter de la dette dans le cadre de son programme OMT (toujours pas appliqué faute de candidat) ? Une très délicate étape intermédiaire pourrait être indispensable, qui impliquerait de préalablement transférer vers les banques une nouvelle partie de la dette publique irlandaise, en application des décisions du sommet de juin 2012 restées lettre morte.
Tout cela pourrait procurer au final le bénéfice politique escompté, si toutefois les obstacles qui se dressent peuvent être franchis : on peut en effet s’interroger sur la poursuite du scénario, à voir comment sa réalisation a démarré et à considérer le blocage allemand des décisions du sommet de juin 2012. Dans le meilleur des cas, une fois franchies les différentes étapes de restructuration et de reconfiguration de la dette publique irlandaise – qui la laisseront gigantesque – la menace de dévalorisation des crédits hypothécaires détenus par la bad bankNAMA, soutenue par l’État, sera toujours intacte… La démonstration recherchée sera loin d’être faite.
Déjà consacrée bad bank de la zone euro, la BCE et l’Eurosystème ne font que renforcer sur une longue durée leur rôle en acceptant de facto ce nouvel engagement. Cela alors que le débat s’approfondit au Royaume-Uni à propos de la formulation des objectifs de la Banque d’Angleterre. Adair Turner, président du régulateur britannique FSA, est venu en appui de Mark Carney, futur gouverneur de la Banque d’Angleterre, soutenu par Martin Wolf, chroniqueur en chef du Financial Times. Quel que soit l’habillage qui sera finalement retenu, la banque d’Angleterre est destinée à maintenir à flot une économie qui vacille. Tandis qu’en Irlande une nouvelle restructuration vient d’être décidée en catimini, dans l’attente des suivantes.
Et c’est ainsi que, de par le monde, ce système survit encore.

Italie: une banqueroute de Monte dei Paschi menacerait l’Europe. | Démystifier la finance


On savait que Monte dei Paschi, la grande banque de Sienne, la troisième d’Italie, était en difficultés. Mais ce n’est pas pour participer  à un des somptueux diners donnés dans le superbe Palazzo Salimbeni par cette institution que Mario Draghi s’est envolé ce soir pour l’Italie. Mont de Piété créé en 1472 par les magistrats siennois, elle a pour principal actionnaire une fundazione aussi prestigieuse que peu transparente. AXA en est le troisième actionnaire avec plus de 3% du capital.
C’est au chevet de cette institution systémiquement importante pour l’Europe et le monde bancaires, que le Président de la BCE se rend, à en croire le Financial Times. Une réunion au sommet est en effet convoquée à Rome ce mardi. C’est que la faillite de la BMPS serait une catastrophe à plusieurs niveaux.
Produits dérivés, acquisition surpayée et obligations souveraines
La cause de la culbute est complexe ;  un scandale autour d’activités de la banque en produits dérivés, des opérations appelées Santorini et Alexandria, dont les contreparties sont Deutsche Bank et Nomura. Elle est accusée d’avoir camouflé 820 millions d’euros de pertes avant l’intervention de sauvetage du Gouvernement, avec l’approbation de la fundazione.
Il y eut surtout une acquisition en 2007 pour de Banca Antonveneta : 9 milliards d’euros. Elle avait payé à Santander (qui l’avait achetée récemment a ABN Amro) une prime de 2,4 milliards. La même erreur que Royal Bank of Scotland et Fortis, au même moment : la crise des subprimes avait déjà commencé depuis mai 2007. 

Le Figaro - Mon Figaro : Un tournant dans l'histoire de la Tunisie contemporaine


DÉCRYPTAGE - Les funérailles de l'opposant Chokri Belaïd, vendredi à Tunis, étaient l'occasion pour une partie de la population de marquer son refus d'une islamisation radicale du pays. » L'adieu dans le calme des Tunisiens au «martyr» Chokri Belaïd
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Polio : l'OMS «garde l'espoir» malgré les attaques | Actualité | LeFigaro.fr - Santé


INTERVIEW - Tarik Jasarevic, porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé, réagit à l'attaque de deux dispensaires participant à des vaccinations contre la poliomyélite à Kano, dans le nord du Nigeria. » Comment se transmet la polio ?
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vendredi 8 février 2013

Aston Martin Vantage SP10, fille de Nürburgring | le blog auto


Aston Martin Vantage SP10 Aston Martin Vantage SP10, fille de NürburgringAston Martin rend hommage à la version compétition de la V8 Vantage, avec une édition limitée basée sur la Vantage S. Une édition nommé SP10, en référence à la catégorie dans laquelle est engagée la Vantage GT4 dans les compétitions VLN (Veranstaltergemeinschaft Langstreckenpokal Nürburgring).
Depuis ses débuts en endurance,  la fois avec la version N24 puis la GT4, l’Aston Martin Vantage a remporté nombre de victoires de catégorie et de podiums. Un palmarès riche dont le constructeur profite avec cette nouvelle édition limitée. Cette SP10 reprend à son compte le nom de la catégorie consacrée aux véhicules de type GT4 dans les courses VLN qui se déroulent sur le Nürburgring, circuit de référence s’il en est.

400 000 Dacia Duster produits en Roumanie | le blog auto


Toyota Tundra Chicago 2013 : Toyota TundraMalgré les assauts répétés, le marché des gros pick-ups reste le jardin réservé des constructeurs américains, qui y puisent une bonne partie de leurs revenus. Toyota continue ses efforts avec une version améliorée du Tundra, qui ne cesse de mettre en avant son origine plus américaine que japonaise…
Depuis des années, le crédo de la communication de Toyota aux Etats-Unis est de montrer la contribution de la marque à l’économie américaine. C’est encore plus vrai pour le Tundra, qui s’adresse à une clientèle particulièrement fidèle aux offres de Ford, Chevrolet, GMC et Ram. Conçu à Ann Arbor dans le Michigan, produit à San Antonio au Texas à partir de 75% de pièces locales…
Pour sa première grosse évolution depuis son arrivée sur le marché en 2007, le Tundra de seconde génération s’est attaché à renforcer, comme ses rivaux, son style sur les thèmes de la puissance et de la solidité. Ce qui se traduit par une calandre toujours plus imposante, encadrée par des optiques agrandies. A l’arrière, la nouvelle ridelle intègre un léger déflecteur, ainsi que l’inscription « Tundra » en relief pour un aspect plus monolitihique. Il reste proposé en cabine standard (Regular Cab), double (Double Cab) et double allongée (Crew Max).
A bord, la planche change de façon assez nette, en abandonnant sa présentation centrée autour du conducteur. Ici, le pick-up Toyota se positionne au cœur du marché en reprenant une organisation et une présentation classique dans le segment. La gamme repose à présent sur la version de travail SR, le cœur de gamme d’allure plus tout-terrain SR5, puis les versions hautes : Limited, Platinum et tout en haut la nouvelle 1794 Edition. Ram a son édition Longhorn, Ford son King Ranch, et Toyota rend donc ici hommage au ranch fondé en 1794 et sur les terres duquel est implanté l’usine de San Antonio…
Quelques nouveaux équipements font leur apparition comme la caméra de recul, la surveillance d’angle mort ou encore le système dédié à l’aide à la sortie de place de parking Rear Corss Traffic Alert.
Trois motorisations au catalogue, quasiment inchangées : V6 4,0l de 270 ch, V8 4,6l de 310 ch et V8 5,7l de 381 ch.

La nouvelle Chevrolet Prisma peaufine son arrivée au Brésil | le blog auto


new chevrolet prisma La nouvelle Chevrolet Prisma peaufine son arrivée au BrésilChevrolet continue à renouveler son offre au Brésil, et la version tricorps de l’Onix arrivera sur le marché en septembre. Elle reprendre l’appellation Prisma et tentera de mieux se distinguer de la Cobalt.
En 2006, la Prima marque un tournant dans la stratégie de GM au Brésil. Il s’agit en effet du premier véhicule a être entièrement conçu sur place, sur la base de la Celta (alias Corsa B). Aujourd’hui, l’heure est venue de remplacer ce modèle par un véhicule plus moderne, qui sera la version 4 portes de la récente Onix. La Prisma jouera le rôle d’entrée en gamme dans les berlines 4 portes de Chevrolet, avec aux étages suivant Cobalt, Sonic, Cruze puis Malibu.
Par rapport à la Cobalt, la Prisma sera plus compacte, mais jouera aussi la carte d’un style plus dynamique avec des ailes plus prononcés, une arche de toit plus fuyante et un arrière plus court. Ce modèle sera dévoilé dans quelques jours pour une commercialisation au mois de mars.
Source : Chevrolet